Martha Bátiz est née et a grandi à Mexico. Elle vit depuis 2003 dans la région de Toronto. Ses articles, chroniques et nouvelles ont paru dans divers journaux et revues au Mexique, en Espagne, en République dominicaine, au Pérou, en Irlande, en Angleterre, aux États-Unis et au Canada. Détentrice d’un doctorat en littérature hispano-américaine, elle enseigne la création littéraire à l’Université de Toronto ainsi que l’espagnol et la traduction littéraire au Glendon College. Ses œuvres ont été récompensées dans le cadre de plusieurs concours littéraires, notamment le concours de roman de la Casa de Teatro en République dominicaine, l’International Latino Book Awards aux États-Unis et le concours Miguel Unamuno en Espagne. Après trois éditions en langue originale et une en traduction anglaise, Boca de lobo [La gueule du loup] est la première œuvre de l’auteure à paraître en français.
Página personal del autor
Prensa
Date de parution : 4 mai 2018
14 cm x 21 cm
120 pages
ISBN (papier) : ISBN 978-1-987819-48-9
LA GUEULE DU LOUP
Court roman à deux voix et un cahier
Damiana Guerra, une jeune chanteuse d’opéra mexicaine vivant à Paris, revient dans sa ville natale donner une série de spectacles. Le soir de la première, sa sœur Tamara, avec qui elle a coupé les ponts il y a plusieurs années, fait irruption dans sa loge en lui annonçant la mort imminente de leur père. Damiana réalise que ce sera, cette nuit-là, sa dernière chance de connaître la vérité sur une histoire familiale violente et tragique qui hante encore sa vie. Entre deux représentations du Mariage de Figaro, des retrouvailles éprouvantes forcent Damiana à mettre de l’ordre dans ses souvenirs et, ultimement, à redéfinir son identité.
D’une finesse et d’une force émotive remarquables, ce roman ancré dans l’intensité de la ville de Mexico dévoile l’histoire d’une famille d’artistes déchirée par les conflits. Tout part de Damiana, une jeune chanteuse d’opéra forcée d’affronter ses fantômes lorsqu’elle revient dans son pays natal pour donner une série de spectacles. Martha Bátiz compose des scènes dynamiques où elle alterne avec rythme les perspectives et glisse d’un souvenir à l’autre avec agilité. Pour sa part, Khristina Legault offre une traduction élégante et transmet brillamment la sensibilité du texte original.
– Hugh Hazelton
Avec un savoir-faire rappelant [celui de] l’Argentin Manuel Puig et son recours à des procédés narratifs propres au cinéma, La gueule du loup réussit à exploiter les conventions mélodramatiques d’une manière étonnante.
– Néstor E. Rodríguez
[Un] exemple précieux de cette capacité [qu’a l’art] de transcender les limites du quotidien; de rompre avec l’absurdité de la réalité telle qu’on l’accepte […].
– Miguel Cossío Woodward